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Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien, que ces vacances scolaires vous ont permis de peindre ou de vous reposer et qui sait même peut être de voyager ! Nous nous retrouvons pour cette première semaine avec le thème des perroquets et autres perruches… Le thème .Je pense que ce sujet inspire beaucoup les décorateurs en ce moment ,on le retrouve sur des papiers peints , de la vaisselle, des tissus et comme je suis sensible à l’ air du temps, même de façon inconsciente , j’ ai eu envie de vous le proposer .Le thème animalier est aussi un classique de la peinture , et c’ est bien de s’ y confronter une fois dans l’ année au moins …Et puis les perroquets sont quand même colorés et joyeux et ça va faire du bien dans notre grisaille de fin d’ hiver ! La technique. Technique semi-humide, sur papier Montval(un autre type de papier est possible , car il n’ y a pas de retraits sur sec).Les couleurs : terre de sienne brulée, bleu de cobalt, bleu outremer, or quinacridone , indigo, vert de vessie. Pour le deuxième perroquet, cramoisi d’alizarine et écarlate de cadmium en plus. Les étapes. Tracer le dessin au crayon, pas trop gras (hb ou b) surtout ne pas trop gommer car cela abime le papier et le rends plucheux. Si vous souhaitez quadriller votre modèle pour le reporter de façon rigoureuse sur votre feuille je vous conseille de le dessiner sur le carnet de croquis et de le décalquer afin de le reporter sur la feuille sans avoir à tracer de quadrillage sur le papier aquarelle, car ça se voit toujours ! L ‘ intérêt du calque c’est que vous pouvez reporter de nombreuses fois le sujet et vous occuper de trouver des variations en peinture, sans le souci du dessin. -Mouiller toute la feuille, travailler le fond avec un mélange bleu cobalt, terre de sienne brûlée, vert de vessie. Créer un effet un peu végétal, évocateur de feuillages et de branches par des touches fondues en laissant un côté du fond plus clair ainsi que la zone où sera placé le perroquet. Tant que la surface est humide on peut ouvrir des petits blancs fins avec le pinceau sabre, qui font comme des branches claires. -Continuer sur le papier humide à placer les tons jaunes (or quinacridone, terre de sienne brûlée) pour le corps de l’oiseau et les bleus (cobalt) des ailes, la couleur peut fuser légèrement dans le fond, ce qui n’en sera que plus naturel. Le poitrail jaune de l’oiseau, en pleine lumière, est laissé blanc, ce qui renforce l’effet de volume. Ne pas oublier de jouer avec le blanc du papier, une des bases de l’aquarelle bien sûr ! -Au fur et à mesure que le papier sèche, placer de plus en plus de détails : les plumes des ailes en bleu outremer, le bec (indigo et terre de sienne brulée), les graphismes des yeux et de la tête, les pattes, les ombres sous les plumes de la queue. On peut commencer la peinture avec un pinceau à lavis (n°2) et finir avec des pinceaux plus nerveux et plus petits comme l’ Escoda perla ou d’ autres similaires. Vous pouvez trouver beaucoup de photos de perroquets sur mon Pinterest, et comme toujours je mettrai les photos (y compris la démo du perroquet rouge sur mon blog !) annehuetbaron.weebly.com A très bientôt, bonne peinture ! Anne
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Novembre 2023
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