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Bonjour à tous, J’espère que vous allez bien ! voici le nouveau petit exercice que je vous propose sur le thème de la neige ; Ces exercices permettent de mettre en valeur une difficulté ou une particularité technique de l’aquarelle par rapport au sujet choisi, j’essaie de simplifier pour que ce soit abordable pour ceux qui débutent. Bien sûr, comme je vous le propose toujours en cours, n’hésitez pas à trouver des documents personnels, d’autres photos, sur le même genre de sujet. J’ai choisi une photo d’un temple japonais sous la neige, avec deux arbres au premier plan. J’ai travaillé sur papier montval, feuille scotchée tout autour, placer d’abord le dessin. Ensuite pour rendre la neige, en particulier sur les arbres où elle est très nette, il va falloir utiliser du drawing gum.La réussite de la peinture dépend du soin que vous apportez à passer ce produit . Vous pouvez utiliser un pinceau fin, ordinaire, mais qui a gardé une pointe correcte (pour protéger un peu les poils, les passer au liquide vaisselle ou savon avant de tremper dans le drawing gum) ... Si par hasard votre pinceau a gardé des traces de drawing gum, on peut les enlever un peu avec de l’essence F. Sur les vêtements par contre ! ...je n’ai rien trouvé, il faut mettre une blouse c’est tout ! donc les outils possibles : pinceau, porte-plume, color shaper, tire-ligne, batônnets etc… et brosse à dents. Il existe aussi un flacon avec une pointe aiguille chez Sennelier , très bien , il faut s’ entraîner quand même et ne pas tarder à l’ enlever , car certains ont eu je crois des problèmes parfois pour l’ enlever …Une règle absolue :bien secouer le produit avant de s’ en servir ! J’ai passé le liquide de masquage sur les branches, le sol, les marches, j’ai oublié le toit, vous pouvez le faire ! et j’ai ensuite projeté les flocons de neige avec la brosse à dents (attention, très peu sur la brosse !!) Une fois ce produit sec, j’ai mouillé la feuille et utilisé des mélanges de bleu indigo, vert de vessie, brun VanDyck, mettre une valeur suffisamment foncée pour ne pas avoir à y revenir. Une fois le lavis sec, on peut enlever le liquide de masquage , (en garder juste un peu pour les flocons ).j’ ai ensuite ôté de la couleur avec un petit spalter pour éclaircir les piliers de la pagode ,le toit et diverses zones .Ensuite en reprenant toujours les mêmes mélanges j’ ai foncé le côté des arbres, le dessous des branches, les bancs , les ombres du toit etc…travail de patience avec par exemple, le pinceau perla de Escoda .En allant de plus en plus vers les détails j’ ai rajouté des branches fines et sombre et nuancé la neige pour qu’ elle ne soit pas d’ un blanc éclatant partout. Si par hasard vous avez perdu trop de blanc, on peut tricher avec un peu de gouache ou d’acrylique blanche ! Bon courage ! amusez-vous, essayez des choses ! l’aquarelle c’est fait pour ça !! Anne
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Bonjour à tous, Les semaines passent vite, voici les consignes et conseils pour vous accompagner sur ce travail que je propose, inspiré librement des œuvres de Claire Basler.Je travaille en même temps que vous sur ces sujets afin d’imaginer les problèmes que vous pouvez rencontrer. Pour les problèmes de matériel n’hésitez pas à vous tourner vers le magasin Créatitude, ils reçoivent ce courrier et peuvent vous conseiller sur le type de matériel que j’utilise. Je mets en parallèle des photos :de mo matériel, de mes peintures, de celles de Claire Basler et quelques photos de fleurs diverses pour vous inspirer. Vous n’êtes pas obligés de copier exactement telle ou telle œuvre, sauf bien sûr si cela vous rassure ! Je vais parler un peu du matériel aujourd’hui, pour aider les élèves qui débutent dans cette technique. Les pinceaux ! Je ne vous ai pas donné de marque ni d’indications précises, mes pinceaux sont parfois usés ou sales et je ne peux plus lire les marques ou numéros inscrits dessus, c’est pour cela que j’ai mis une photo de mes favoris. J’aime les soies de porc pour démarrer le travail, soies cambrées, de bonne qualité comme le Raphaël 3590, n°20 par exemple, j’aime beaucoup aussi les mistral 9651 de Pébeo, mais on ne les trouve pas partout. Je préfère les brosses carrées ou bombées usées, c’est mon goût et ce n’est pas une vérité absolue bien sûr ! mais ce qui compte : gros pinceau pour les premières couches, jusqu’aux plus petits pinceaux pour les couches suivantes et les détails. J’utilise un pinceau éventail, en soie de porc, Isabey 6089 pour balayer et estomper en douceur les touches trop marquées dans la préparation du fond, par exemple. Pour l’étape suivante, je prends des pinceaux plus petits donc, soit les mêmes soies de porc, n°8 ou des pinceaux synthétiques : Raphaël précision, softacryl, ou Textura, toujours en brosse plates, ou arrondies, parfois en biseaux. Pour les finitions il faudra bien sûr un pinceau fin et nerveux : Elite de chez Manet ayant disparu…j’ai opté pour Raphaël textura 860 n°2, Raphaël précision 8900 n°4. Les couteaux. Le petit pointu, conseillé pour le pastel à l’ huile sera parfait pour faire les mélanges sur la palette , il faut préparer plusieurs mélanges sur la palette , au milieu ; les couleurs pures sont sur les bords de la palette, cela permet de recharger proprement les couleurs au fur et à mesure .Pour placer les couleurs sur la toile, si vous utilisez un couteau, préférez un plus grand , 4cm au moins avec un bout arrondi qui griffera moins la toile , plus il sera grand , plus il permettra des aplats bien lisses, genre glaçage de gâteau ! Le sujet ! 1, jus maigre, couleurs diluées à l’essence 2et3, travailler le fond, couleurs plus médium (dilué à l’essence pour une progression du maigre vers le gras). Pour mieux fondre mes touches de couleurs, j’ai balayé la peinture fraîche avec le pinceau éventail. 4, Les fleurs, trouvez des photos qui vous inspirent, faire un croquis préparatoire pour imaginer la composition des fleurs sur la toile. Placer le dessin des fleurs sur le fond bien sec, avec une craie ou du fusain ; Peindre les fleurs avec des pinceaux adaptés, préparer sur la palette les couleurs choisies avec dedans un peu de médium. Pour indication, j’ai utilisé : blanc titane, outremer, violet, violet de mars, teinte neutre Sennelier, jaune de Naples, vert olive VanGogh.J’ ai estompé au sopalin certaines fleurs pour qu’elles passent derrière, moins nettes, et donnent ainsi un effet de profondeur. PS, je vais joindre dans les photos, des recherches sur les médiums que j’ai testés en échantillons et des nuanciers que je refais complétement, en éclaircissant chaque couleur avec du blanc pour mieux connaître leurs nuances et leurs réactions …une idée de choses à faire si vous vous ennuyez ! Bon, je crois que vous avez assez de lecture pour cette semaine ! A vos pinceaux et surtout amusez-vous ! Anne »
Bonjour à tous, Deuxième semaine sur ce sujet floral inspiré par les peintures de Claire Basler. La peinture à l’huile est une technique magnifique mais qui demande du temps, c’est pour cela que je vous propose aussi la version plus rapide en acrylique. Je vais reprendre quelques explications de base aujourd’hui car je comprends que ceux qui débutent soient un peu perdus ! On commence toujours (ou presque !) par une couche maigre, (l’équivalent du jus que je vous conseille de faire au pastel à l’huile). C’est donc une couche très fine de peinture diluée à l’essence (térébenthine ou pétrole) passée au gros pinceau brosse ou même pourquoi pas au chiffon, le but est de teinter le support et d’avoir une bonne adhérence avec les couches suivantes (plus grasses). Je conseille souvent de la faire en ocre jaune, terre de sienne brûlée ou gris. Il est préférable d’attendre qu’elle sèche, mais on peut aussi enchaîner avec la couche suivante, qui sera elle aussi assez maigre : peinture plus épaisse mais avec quelques gouttes d’essence- petit détail pratique : mettre l’essence dans un petit godet ou couvercle et y tremper légèrement un coin du pinceau avant de prendre la couleur, ou bien mettre quelques goutte d’essence dans chaque noisette de peinture sur la palette, faire les mélanges ... .et ne plus y penser après, technique valable pour l’utilisation de médium gras par la suite – Pour simplifier, le maigre c’est l’essence, et le gras c’est l’huile, mais l’huile pure est un peu compliquée à utiliser car elle ne sèche pas bien. Je conseille donc dans les couches suivantes d’utiliser du médium à peindre (qui est un mélange équilibré d’essence, d’huile, de résine ou de siccatif suivant les marques) …Il existe aussi le médium alkyde qui permet un séchage encore plus rapide…Si par hasard vous n’ avez que de l’ huile La peinture à l’huile, c’est pas mal de cuisine, on peut passer du maigre au gras directement, mais les puristes font durer le plaisir en créant des médiums intermédiaires : demi- maigres, demi- gras ! Pour cela il faut préparer des petits pots avec 1 tiers essence et 2 tiers médium, puis moitié -moitié, puis un troisième pot deux tiers médium, un tiers essence. A chaque couche de peinture, on ajoute le médium de la progression. Cela assure une parfaite adhérence des couches successives, pas d’embus, une égalisation des brillances et des temps de séchage, à condition de respecter les temps de séchage entre chaque couche…. Après, tout est possible en peinture …même de ne pas utiliser de médium si tout cela vous semble trop compliqué !!La règle absolue, commencer maigre et poursuivre plus gras, ou peinture pure … Pour l’instant, vous en êtes toujours au fond, mélange de bruns et de bleus avec du blanc, considérez ce fond comme une peinture abstraite, avec des mélanges un peu marbrés, des fondus, des zones plus claires et d’autres plus foncées. C’est une composition, il faut choisir si la dominante est une valeur foncée ou claire, s’il y a égalité ce sera moins intéressant. Si vous travaillez en couches minces il faudra sans doute trois passages pour obtenir un beau fond. Ne pas oublier qu’à l’huile la matière compte, il faut en quelques sorte nourrir la peinture pour les couleurs donnent le meilleur d’elles-mêmes. Les habitués de l’huile peuvent bien sûr utiliser des techniques déjà vues, médium d’empâtement, médium flamand, gel de structure, poudre de marbre pourquoi pas ... ! Le but c’est d’avoir un beau fond sur lequel, une fois sec, on pourra peindre les fleurs. Pour cela commencez peut-être à chercher des fleurs qui vous inspirent, comme toujours je propose mon Pinterest, section « floral ». Pour ceux qui voudraient travailler en acrylique, j’ai fait un passage au gesso, puis un jus acrylique diluée à l’eau, puis des couches avec peinture mélangée au modeling paste, puis des couches avec peinture mélangée avec du médium retardateur fluide, il faut mettre de la matière sinon l’acrylique a un petit côté plat et plastique !! On peut aussi commencer à l’acrylique (équivalent du maigre) puis finir à l’huile après ! C’est là que je regrette l’atelier, car lorsque l’on voit faire, il n’y a pas besoin de toutes ces explications alambiquées !! Si vous avez une question, n’hésitez pas à m’en faire part par mail ! Bon courage, bonne santé et amusez-vous bien !! Anne »
Bonjour à tous, je vous souhaite de démarrer une belle année 2021, en faisant des vœux pour que tout aille mieux…J’en profite au passage pour vous remercier de tous vos petits messages qui m’ont fait très plaisir en ce début d’année ! Je vous propose un sujet de saison, simple qui vous permettra, de reprendre contact avec l’aquarelle pour ceux qui n’en ont pas fait depuis longtemps, et de vous amuser en créant des variantes pour les accros de l’aquarelle ! Voici donc un pas à pas, « maisons sous la neige ». Ce sujet permet de travailler les blancs, le rôle des contrastes de valeur. D’abord, le dessin, au crayon pas trop gras (B maxi pour ne pas salir le papier) . Nous utiliserons 4 couleurs, bleu cobalt, bleu outremer, brun Van Dyck, terre de sienne brûlée, le blanc étant bien sûr le blanc du papier ! nous travaillerons en cloisonné, en ne mouillant que la zone à peindre. D’abord, le ciel, mélange varié de terre de sienne brûlée, bleu outremer et cobalt avec un dégradé léger vers l’horizon à droite. Ces couleurs granulent et se décomposent légèrement en séchant, cela crée une matière plus vivante… Ensuite le sol couvert de neige, mouiller et placer les ombres principales (cobalt et Van Dyck), leur contour va être doux et fondu dans l’humide) Attention à bien placer la bonne valeur du premier coup afin de garder la fraîcheur de l’aquarelle. Ensuite mouiller les toits et le haut du muret pour placer la couleur de la neige (outremer, Van Dyck), un des toits restera sec pour un blanc éclatant dans la lumière. Lorsque c’est sec, mouiller la zone des murs puis peindre, mélange dominante chaude, terre de sienne, van Dyck, et outremer. Maintenant il reste toutes les finitions, à faire sur sec. Les zones de toits plus sombres (sans neige), les petites fenêtres, l’ombre sous le rebord des toits, renforcer certaines ombres sur la neige, puis les arbres, très fins que j’ai tracé avec un pinceau sabre. Le reste du sujet est peint avec des pinceaux à lavis, du plus gros au plus fin ...Et voilà ! Ce travail est relativement simple, pour les plus experts, n’hésitez pas à utiliser d’autres techniques (arbres dans l’humide, ouvertures de blanc dans l’humide…etc.). On peut bien sûr enrichir la gamme de couleurs, mais ce travail très sobre permet de faire d’avantage attention aux valeurs (clair, moyen, foncé). Si vous avez le temps, je vous encourage à trouver des sujets un peu similaires et recommencer pour être bien à l’aise avec ces techniques de base. Vous trouverez plein de sujets sur mon Pinterest , par exemple dans le dossier neige. Bon courage ! La suite de nos aventures neigeuses la semaine prochaine ! Semaine 6 -7 janvier 2021
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