Bonjour à tous J’espère que vous allez bien et que l’aquarelle permet de vous changer un peu les idées en cette période ! Voici donc le thème promis en début d’année sur les lagures (nom officiel !) ces petites plantes que l’on trouve sur les dunes et permettent ensuite de faire des bouquets secs (mais maintenant elles sont protégées…plus de bouquets !). Ce thème m’a été inspiré par mes promenades au bord de mer l’été dernier et par le travail de Corinne Izquierdo qui interprète ce sujet avec une grande maîtrise. Je tenais à vous faire travailler ce sujet pour vous exercer à l’ouverture des blancs dans l’humide, technique importante à l’aquarelle et avec ce thème au dessin facile on peut le pratiquer comme un jeu, juste appuyer le pinceau, plus ou moins fort et avec plus ou moins d’eau. Le retrait qu’il crée dans la couleur humide donne la forme blanche des fleurs. Tout d’abord, placer le dessin des fleurs et des tiges en vous aidant des photos sur le thème (vous pouvez trouver plus d’exemples sur mon Pinterest, dossier floral) ou en composant librement un arrangement de ces fleurs. Ensuite, mouiller le papier, j’ai pris l’habitude de ne mouiller que le dessus de la feuille, mais vous pouvez bien sûr mouiller les deux faces, ce qui garantie un temps d’humidité plus long.J ‘ai utilisé pour cet exercice, du jaune de Naples, du vert anglais foncé ( sennelier),du brun Van Dyck( Winsor)du bleu indanthrène . Dans l’humide, placer d’abord le jaune de Naples en essayant d’accentuer un côté lumière dans le fond. Ajouter à la suite les couleurs sombres plus ou moins mélangées, en pensant toujours un côté plus sombre, un côté plus clair. Au fur et à mesure que le papier va sécher, ouvrir les blancs en posant simplement le pinceau sur le papier (utiliser un pinceau à lavis ou escoda perla). On commence par les plus petites touches qui vont faire les fleurs lointaines et on finit par les plus grosses qui vont être les fleurs proches et ainsi, le centre d’intérêt. Dans ces fleurs plus proches, j’ai rajouté un peu de jaune de Naples, cela crée un effet fusion « poilu » autour des fleurs qui correspond bien à leur texture, et la couleur rajoutée donne du volume et un léger effet contre- jour plus réaliste. Dans le même temps j’ ouvre les tiges en utilisant un pinceau sabre ou trainard .Attention à le faire au bon moment, trop tôt ou avec trop d’ eau cela créera un effet chenille , trop tard, ça n’ ouvre rien ! Lorsque la peinture est sèche, on peut faire bien sûr les retouches habituelles : rajouter des tiges plus sombres, mélange brun vert, ou plus opaques avec le jaune de Naples, il est possible d’ouvrir des blancs sur sec avec un petit spalter humide, pour créer des tiges claires, ou redonner de la lumière sur certaines fleurs. Voilà pour la première étape de ce sujet, il s’agit d’exercices, de s’amuser à ouvrir les blancs et voir comment la peinture réagit. Vous pouvez par exemple travailler plusieurs petits formats en variant les couleurs, ces petits sujets peuvent parfois être le point de départ d’œuvres plus abouties ! Amusez-vous bien ! Anne
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Novembre 2023
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