Bonjour à tous J’espère que vous allez bien et que l’aquarelle permet de vous changer un peu les idées en cette période ! Voici donc le thème promis en début d’année sur les lagures (nom officiel !) ces petites plantes que l’on trouve sur les dunes et permettent ensuite de faire des bouquets secs (mais maintenant elles sont protégées…plus de bouquets !). Ce thème m’a été inspiré par mes promenades au bord de mer l’été dernier et par le travail de Corinne Izquierdo qui interprète ce sujet avec une grande maîtrise. Je tenais à vous faire travailler ce sujet pour vous exercer à l’ouverture des blancs dans l’humide, technique importante à l’aquarelle et avec ce thème au dessin facile on peut le pratiquer comme un jeu, juste appuyer le pinceau, plus ou moins fort et avec plus ou moins d’eau. Le retrait qu’il crée dans la couleur humide donne la forme blanche des fleurs. Tout d’abord, placer le dessin des fleurs et des tiges en vous aidant des photos sur le thème (vous pouvez trouver plus d’exemples sur mon Pinterest, dossier floral) ou en composant librement un arrangement de ces fleurs. Ensuite, mouiller le papier, j’ai pris l’habitude de ne mouiller que le dessus de la feuille, mais vous pouvez bien sûr mouiller les deux faces, ce qui garantie un temps d’humidité plus long.J ‘ai utilisé pour cet exercice, du jaune de Naples, du vert anglais foncé ( sennelier),du brun Van Dyck( Winsor)du bleu indanthrène . Dans l’humide, placer d’abord le jaune de Naples en essayant d’accentuer un côté lumière dans le fond. Ajouter à la suite les couleurs sombres plus ou moins mélangées, en pensant toujours un côté plus sombre, un côté plus clair. Au fur et à mesure que le papier va sécher, ouvrir les blancs en posant simplement le pinceau sur le papier (utiliser un pinceau à lavis ou escoda perla). On commence par les plus petites touches qui vont faire les fleurs lointaines et on finit par les plus grosses qui vont être les fleurs proches et ainsi, le centre d’intérêt. Dans ces fleurs plus proches, j’ai rajouté un peu de jaune de Naples, cela crée un effet fusion « poilu » autour des fleurs qui correspond bien à leur texture, et la couleur rajoutée donne du volume et un léger effet contre- jour plus réaliste. Dans le même temps j’ ouvre les tiges en utilisant un pinceau sabre ou trainard .Attention à le faire au bon moment, trop tôt ou avec trop d’ eau cela créera un effet chenille , trop tard, ça n’ ouvre rien ! Lorsque la peinture est sèche, on peut faire bien sûr les retouches habituelles : rajouter des tiges plus sombres, mélange brun vert, ou plus opaques avec le jaune de Naples, il est possible d’ouvrir des blancs sur sec avec un petit spalter humide, pour créer des tiges claires, ou redonner de la lumière sur certaines fleurs. Voilà pour la première étape de ce sujet, il s’agit d’exercices, de s’amuser à ouvrir les blancs et voir comment la peinture réagit. Vous pouvez par exemple travailler plusieurs petits formats en variant les couleurs, ces petits sujets peuvent parfois être le point de départ d’œuvres plus abouties ! Amusez-vous bien ! Anne
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Bonjour à tous. J’espère que vous allez bien et que le maniement du couteau ne vous pose pas trop de problèmes ! Pour cette deuxième séance sur ce thème nous allons poursuivre le travail. Je réalise de mon côté le sujet afin de bien noter le déroulement et imaginer ce qui pourrait vous poser problème. Mes photos prises aux différents stades de la peinture ne sont malheureusement pas toujours très fiables car la lumière n’est pas toujours excellente ! Déroulement du travail, Après le ciel et les plans lointains j’ai enchaîné sur les plans moyens et proches (le sable, les rochers et les flaques d’eau sur la plage). Avec le travail au couteau on peut très bien juxtaposer les zones de couleurs, à condition bien sûr de créer chaque nuance en mélangeant les couleurs sur la palette avant de la poser. Il faut bien sûr éviter de laisser des vides entre les différentes touches. On peut aussi choisir de travailler dans le frais, par exemple comme sur les rochers, poser une zone de brun sombre et intégrer dedans ensuite des tons plus clairs (bruns orangés). Il faut varier les couteaux suivant les zones à travailler, plus grands pour le ciel et les zones de sable, plus petits pour les zones plus petites avec des détails. Il faut aussi bien penser à varier l’orientation du couteau, la pointe vers les détails. Penser aussi à prendre la couleur sur un côté ou l’autre de la lame suivant que l’on veut déposer une arrête nette de couleur, à droite ou à gauche sur la toile. C’est un bon exercice d’assouplissement du poignet ! Je dois vous dire quelques mots sur la palette aussi…C’est un outil important, vous pouvez choisir une simple planche de bois type médium ou isorel, il suffit de l’enduire d’huile de lin avant de vous en servir la première fois. On peut également utiliser des assiettes en carton paraffiné jetables, elles sont blanches et ne demandent pas de nettoyage bien sûr ! Dans le même style Il existe des palettes pelables, vendues en bloc qui sont très pratiques aussi. La palette de peintre classique en bois reste bien sûr la référence. Il est important de bien disposer ses couleurs sur cette palette, poser les noisettes de couleurs autour de la palette et réserver une place au milieu pour créer les mélanges, vous pouvez ainsi recharger en peinture propre les couleurs utilisées toujours au même endroit. Les couleurs à l’huile durcissent vite et il n’est pas bon de les garder plusieurs jours, une peau se forme dessus et crée des paquets lorsque l’on peint avec. Donc nettoyage de palette ainsi que des pinceaux après chaque séance ! De plus le travail au couteau demande une surface bien lisse afin de bien malaxer la peinture. On peut malgré tout conserver la peinture plus longtemps en enfermant la palette dans du plastique et en la gardant au frigo… ! (Avec un conjoint conciliant !). Pour le nettoyage, bien racler tout dans un papier journal, passer un sopalin avec un peu d’essence. Quand il reste beaucoup de peinture, j’utilise parfois celle-ci pour préparer des fonds d’une prochaine œuvre ! J’ai enrichi légèrement ma gamme de couleurs pour cette deuxième séance, tout en gardant en tête une harmonie basée sur les complémentaires, jaune -violet et orange – bleu. Ces complémentaires mélangées avec du blanc me donnent une grande gamme de gris colorés. Voici ces couleurs, blanc de titane, jaune de Naples, jaune de cadmium foncé, orange de cadmium azo, terre de sienne brûlée, terre de sienne naturelle, teinte neutre Sennelier, bleu outremer, gris chaud Schmincke, bleu rex Lefranc bourgeois. Ces couleurs sont pour indication, je vous conseille quand même la teinte neutre de Sennelier, un magnifique noir violet très particulier ! Vous découvrirez qu’en mélangeant terre sienne brûlée et outremer on obtient un gris violacé, un rose avec cette même terre et du blanc. Le bleu outremer et la sienne naturelle donne un gris vert intéressant aussi. N’oubliez pas qu’une harmonie complémentaire est basée sur le contraste des deux nuances (par exemple orange et bleu) et par les zones importantes de gris colorés, de bruns colorés, tous les mélanges rompus issus de ces deux nuances avec du blanc éventuellement. Ces zones plus neutres reposent le regard et mettent en valeur les couleurs vives. Bon, je vous laisse digérer tout cela ! et nous poursuivrons la semaine prochaine les finitions sur cette peinture ! Bon courage à tous, prenez soin de vous ! Anne Bonjour à tous, J’espère que vous allez bien et que vous trouvez un peu de réconfort dans la peinture en cette fin d’hiver ! Je vous propose le nouveau thème « marine ». C’est un sujet qui peut être relativement simple en dessin si vous choisissez une plage, une côte rocheuse et plus complexe bien sûr si vous partez sur un motif de bateaux, de port. Je vous propose donc le pas à pas que j’ai choisi, un paysage de bord de mer, simple avec de bons contrastes de valeurs (clairs, moyens, foncés) et une gamme de tons rompus qui va vous obliger à créer quelques mélanges. Les couteaux à peindre ; Ce sont des petites spatules souples et fragiles avec des formes très différentes suivant l’usage que l’on veut en faire. Un conseil , pas de bricolage avec ces couteaux, ouvrir les tubes ou je ne sais quoi , car lorsque la lame est tordue ça devient très désagréable à utiliser ensuite !Je conseille un petit couteau pointu pour les mélanges sur la palette et un plus long un peu arrondi au bout pour étaler la couleur sur la toile , plus la spatule est grande et large plus vous pourrez lisser la couleur , une lame courte et petite vous donnera un travail en touches, façon Van Gogh !Il n’ y a pas de mauvaise méthode il faut que ça convienne à votre personnalité, c’ est tout. Médium pour la peinture au couteau. La peinture au couteau permet souvent une peinture plus épaisse, car on met la matière directement sans forcement faire plusieurs couches. Une peinture épaisse sans ajout de médium est possible car les peintures actuelles comportent souvent un peu de résine dans leur fabrication, Il n’empêche que le temps de séchage risque d’être très long (plusieurs mois pour une très grosse épaisseur !) et la peinture sera toujours un peu plus fragile à conserver. Un autre problème apparait avec la peinture pure, la différence de texture souvent liée aux qualités propres des pigments. Certaines couleurs sont plus liquides ou plus brillantes que d’autres. Le médium mélangé à la peinture donnera du volume et de la tenue à toutes les couleurs de façon égale, il permettra aussi un séchage rapide et une meilleure conservation dans le temps, moins de risques de craquelures. Je propose 2 types de médiums : les brillants (gel de structure Pébéo, médium florentin Pébéo, médium vénitien Lefranc bourgeois, médium flamand lefranc Bourgeois…par exemple) ce sont des médiums en tube, en gel. Les mats (médium d’empâtement Lefranc Bourgeois) personnellement, c’est celui que j’utilise, il sèche très vite, il est très bien, juste un peu cher. Je rappelle donc la petite recette pour le remplacer (mélanger de la poudre de marbre avec du médium liquide afin de faire une bouillie à mélanger à la peinture ensuite). Quelque soit le médium utilisé, ne jamais dépasser la proportion moitié peinture -moitié médium. Il faut absolument préparer ses mélanges sur la palette, avec les différentes nuances auxquelles on ajoute le médium, bien malaxé avec le petit couteau. La prise de couleurs se fait directement ensuite sans réfléchir ! Le sujet, comme toujours, observer la photo, pratiquer un recadrage si nécessaire, faire un croquis préparatoire. Ensuite passer un jus ocre jaune par exemple sur toute la surface. On peut attendre que ça sèche ou placer directement les grandes lignes du sujet au pinceau, avec un quadrillage si cela vous rassure. Ce tracé se fait avec un brun dilué à l’essence …même si ce n’est pas très beau, tout sera recouvert ensuite !! Pour cette première étape, j’ai travaillé le ciel avec : blanc de titane, jaune de Naples, terre de sienne naturelle, bleu outremer, bleu rex, terre de sienne brûlée et gris chaud, en créant toutes sortes de mélanges. Il est important d’observer la direction des nuages, les obliques donnent du mouvement à un sujet, et comme toujours le ciel est plus clair vers l’horizon. Ces couleurs sont une indication, adaptez les suivant votre propre boîte. Voilà de quoi démarrer la semaine ! le couteau est une technique agréable qui demande moins de nettoyage ! Amusez vous bien, à la semaine prochaine ! Anne PS, les couleurs de mes photos ne sont pas très justes, les tons sont beaucoup plus gris et fondus. Bonjour à tous, En suivant le programme prévu, le mois de janvier était consacré au sujet sur la neige, avec normalement le suivi de vos sujets personnels…Comme ce n’est pas possible, je vous propose donc un troisième petit sujet qui conclura ce thème. J’ai choisi cette photo pour vous montrer qu’il est toujours intéressant de cadrer. Un même document pourrait être la base de différents sujets. J’ai également pris des libertés, en supprimant la tour de gauche, et en accentuant la diagonale du mur en bas, pour donner un peu de dynamisme à la composition. La tour de droite devient vraiment ainsi le centre d’intérêt. La gamme de couleurs : Jaune de Naples, ocre jaune, bleu outremer, violet d’outremer, brun van Dyck, bleu céruleum, bleu Winsor (vert), bleu de cobalt. 1-le dessin, léger au crayon, placer du drawing gum sur quelques zones de neige (petits glaciers sur la montagne, au-dessus des murs, sur quelques troncs de bouleaux. 2-mouiller toute la feuille, peindre le ciel avec le jaune de Naples à l’horizon et le bleu céruleum et le cobalt pour le haut du ciel. Utiliser ces mêmes teintes pour donner les nuances claires de la montagne, de la neige au premier plan. 3-Une fois sec, peindre la montagne en petites touches pour les roches lointaines plus foncées et en lavis sur les zones du bas de la montagne. Utiliser pour cela un mélange de bleu outremer, jaune de Naples, violet outremer, une pointe de brun Van Dyck. Renforcer légèrement les zones d’ombre sur la neige au premier plan. 4-mouiller le château et les murs, peindre avec des mélanges d’ocre jaune, violet outremer, brun Van Dyck, renforcer les ombres de la tour ainsi que les détails des fenêtres, une fois sec. 5- Oter le drawing -gum, peindre les branchages en arrière-plan avec un pinceau sabre par exemple et un mélange brun et bleu outremer. Faire ensuite les sapins très sombres avec un mélange bleu Winsor, violet outremer, brun vanDyck. Placer avec ce même ton les branchages du premier plan. Ce petit sujet contient les bases de l’aquarelle classique, lavis sur humide, reprise en glacis et petites touches sur sec, réserve de blanc au liquide de masquage ou en contournant le papier vierge .Il reprends les bases fondamentales aussi des contrastes maximum au premier plan( très sombre et très blanc) et des contrastes adoucis dans les lointains pour un effet de perspective et de profondeur. Comme toujours, le but est de s’amuser un peu, essayer certains mélanges de couleurs et pourquoi pas faire des petits formats avec les différents cadrages possibles sur cette photo. Peut-être avez-vous fait des photos lorsque la neige est tombée chez nous ces derniers jours…c’est une idée de sujet ! A bientôt pour le prochain thème ! Anne »
Bonjour à tous, Voici le nouveau thème que je vous propose pour Février, les anémones sont de belles fleurs, simples à dessiner avec ce cœur noir très graphique qui les rends très reconnaissables. Dans cet exercice aujourd’hui, je voudrai mettre en évidence l’aspect interprétation du sujet ; On a souvent le reflexe de copier une photo lorsque l’on travaille à partir de celle-ci, or il est intéressant une fois qu’on a acquis quelques bases de chercher à s’approprier le sujet en l’interprétant. Dans le sujet que j’ai choisi, les anémones blanches sont sur un fond blanc, j’ai décidé en faisant un petit croquis de valeurs préparatoire au crayon, de transformer ce fond dans un dégradé du sombre au clair. Après en poursuivant mon analyse j’ai décidé qu’une des fleurs ressortirait avec des contours bien nets (ce qui veut dire garder le papier sec sur celle-ci et deux autres fleurs auraient une partie nette (garder une petite zone sèche) les deux autres seraient travaillées dans le mouillé en même temps que le fond, avec donc des contours flous. Ce travail de réflexion et d’analyse est important en aquarelle pour savoir dans quel ordre on va procéder. Toujours déterminer les contours nets et les contours flous. Ensuite il faut choisir la gamme de couleurs. J’ai choisi pour ce sujet : jaune de Naples, vert de mai (Schmincke), garance brune, bleu outremer, vert de vessie, brun Van Dyck, magenta (Blockx). Je me base un peu sur deux couples de complémentaires : violet-jaune et rose-vert, plus un mélange gris (outremer et brun de garance) qui les mettra en valeur. Ordre du travail, -Dessiner légèrement le sujet au crayon, HB ou B -Mouiller en contournant la première fleur et des parties des deux autres à l’arrière. Placer le jaune de Naples puis le mélange garance brune et outremer sur le reste du fond en créant un dégradé. Incliner la feuille pour accélérer les fondus. Avant séchage complet intégrer les feuillages (vert et outremer) et ouvrir légèrement des blancs avec un pinceau doux (à lavis) pour faire ressortir des fleurs qui auraient été trop recouvertes. -Reposer la feuille à plat et maintenant travailler les détails des fleurs et des feuillages. C’est un travail dit sur sec même s’il faut mouiller chaque petite zone avant de la peindre. Je mouille chaque pétale avant de poser le mélange (jaune de Naples et outremer principalement). Je peins le cœur des fleurs avec le mélange outremer et garance brune assez soutenu. Pour les feuilles je superpose deux ou trois passages de mélanges de verts (vessie, outremer et brun Van Dyck). J’ai choisi de mettre en valeur une ou deux tiges principales, pour cela il faut les mouiller, accentuer le côté lumière avec du jaune de Naples ou vert de mai et le côté sombre avec du bleu outremer. Les deux fleurs du bas ont reçu un léger lavis de magenta pour que la petite nuance rose-violet « chante » par rapport à ses voisines jaune et vert. Dans ce sujet la difficulté est de ne pas surcharger les premiers passages qui ont été fait dans l’humide, il faut accepter de garder floues les fleurs qui sont en arrière-plan pour valoriser celle qu’on a choisi de mettre au premier plan. Il faut donc oublier la photo et garder en tête les choix que l’on a fait dans le petit croquis préparatoire. J’ai choisi le mélange bleu outremer et brun de garance pour le joli gris violet que l’on obtient et parce que ces deux couleurs se décomposent légèrement en séchant et cela crée un halo avec le jaune de Naples. Le jaune de Naples est une couleur opaque, il faut donc bien l’utiliser très dilué, mais son aspect laiteux (il contient du blanc) donne de la douceur aux pétales. Voilà un peu de travail pour la semaine, vous pouvez chercher d’autres photos, regarder aussi le travail de Maryse de May qui peint des aquarelles de fleurs très intéressantes. Essayer de retenir l’idée du petit croquis qui mets en évidence l’interprétation que vous voulez faire du sujet. Anne »
Bonjour à tous, J’espère que vous allez bien ! voici le nouveau petit exercice que je vous propose sur le thème de la neige ; Ces exercices permettent de mettre en valeur une difficulté ou une particularité technique de l’aquarelle par rapport au sujet choisi, j’essaie de simplifier pour que ce soit abordable pour ceux qui débutent. Bien sûr, comme je vous le propose toujours en cours, n’hésitez pas à trouver des documents personnels, d’autres photos, sur le même genre de sujet. J’ai choisi une photo d’un temple japonais sous la neige, avec deux arbres au premier plan. J’ai travaillé sur papier montval, feuille scotchée tout autour, placer d’abord le dessin. Ensuite pour rendre la neige, en particulier sur les arbres où elle est très nette, il va falloir utiliser du drawing gum.La réussite de la peinture dépend du soin que vous apportez à passer ce produit . Vous pouvez utiliser un pinceau fin, ordinaire, mais qui a gardé une pointe correcte (pour protéger un peu les poils, les passer au liquide vaisselle ou savon avant de tremper dans le drawing gum) ... Si par hasard votre pinceau a gardé des traces de drawing gum, on peut les enlever un peu avec de l’essence F. Sur les vêtements par contre ! ...je n’ai rien trouvé, il faut mettre une blouse c’est tout ! donc les outils possibles : pinceau, porte-plume, color shaper, tire-ligne, batônnets etc… et brosse à dents. Il existe aussi un flacon avec une pointe aiguille chez Sennelier , très bien , il faut s’ entraîner quand même et ne pas tarder à l’ enlever , car certains ont eu je crois des problèmes parfois pour l’ enlever …Une règle absolue :bien secouer le produit avant de s’ en servir ! J’ai passé le liquide de masquage sur les branches, le sol, les marches, j’ai oublié le toit, vous pouvez le faire ! et j’ai ensuite projeté les flocons de neige avec la brosse à dents (attention, très peu sur la brosse !!) Une fois ce produit sec, j’ai mouillé la feuille et utilisé des mélanges de bleu indigo, vert de vessie, brun VanDyck, mettre une valeur suffisamment foncée pour ne pas avoir à y revenir. Une fois le lavis sec, on peut enlever le liquide de masquage , (en garder juste un peu pour les flocons ).j’ ai ensuite ôté de la couleur avec un petit spalter pour éclaircir les piliers de la pagode ,le toit et diverses zones .Ensuite en reprenant toujours les mêmes mélanges j’ ai foncé le côté des arbres, le dessous des branches, les bancs , les ombres du toit etc…travail de patience avec par exemple, le pinceau perla de Escoda .En allant de plus en plus vers les détails j’ ai rajouté des branches fines et sombre et nuancé la neige pour qu’ elle ne soit pas d’ un blanc éclatant partout. Si par hasard vous avez perdu trop de blanc, on peut tricher avec un peu de gouache ou d’acrylique blanche ! Bon courage ! amusez-vous, essayez des choses ! l’aquarelle c’est fait pour ça !! Anne Bonjour à tous, Les semaines passent vite, voici les consignes et conseils pour vous accompagner sur ce travail que je propose, inspiré librement des œuvres de Claire Basler.Je travaille en même temps que vous sur ces sujets afin d’imaginer les problèmes que vous pouvez rencontrer. Pour les problèmes de matériel n’hésitez pas à vous tourner vers le magasin Créatitude, ils reçoivent ce courrier et peuvent vous conseiller sur le type de matériel que j’utilise. Je mets en parallèle des photos :de mo matériel, de mes peintures, de celles de Claire Basler et quelques photos de fleurs diverses pour vous inspirer. Vous n’êtes pas obligés de copier exactement telle ou telle œuvre, sauf bien sûr si cela vous rassure ! Je vais parler un peu du matériel aujourd’hui, pour aider les élèves qui débutent dans cette technique. Les pinceaux ! Je ne vous ai pas donné de marque ni d’indications précises, mes pinceaux sont parfois usés ou sales et je ne peux plus lire les marques ou numéros inscrits dessus, c’est pour cela que j’ai mis une photo de mes favoris. J’aime les soies de porc pour démarrer le travail, soies cambrées, de bonne qualité comme le Raphaël 3590, n°20 par exemple, j’aime beaucoup aussi les mistral 9651 de Pébeo, mais on ne les trouve pas partout. Je préfère les brosses carrées ou bombées usées, c’est mon goût et ce n’est pas une vérité absolue bien sûr ! mais ce qui compte : gros pinceau pour les premières couches, jusqu’aux plus petits pinceaux pour les couches suivantes et les détails. J’utilise un pinceau éventail, en soie de porc, Isabey 6089 pour balayer et estomper en douceur les touches trop marquées dans la préparation du fond, par exemple. Pour l’étape suivante, je prends des pinceaux plus petits donc, soit les mêmes soies de porc, n°8 ou des pinceaux synthétiques : Raphaël précision, softacryl, ou Textura, toujours en brosse plates, ou arrondies, parfois en biseaux. Pour les finitions il faudra bien sûr un pinceau fin et nerveux : Elite de chez Manet ayant disparu…j’ai opté pour Raphaël textura 860 n°2, Raphaël précision 8900 n°4. Les couteaux. Le petit pointu, conseillé pour le pastel à l’ huile sera parfait pour faire les mélanges sur la palette , il faut préparer plusieurs mélanges sur la palette , au milieu ; les couleurs pures sont sur les bords de la palette, cela permet de recharger proprement les couleurs au fur et à mesure .Pour placer les couleurs sur la toile, si vous utilisez un couteau, préférez un plus grand , 4cm au moins avec un bout arrondi qui griffera moins la toile , plus il sera grand , plus il permettra des aplats bien lisses, genre glaçage de gâteau ! Le sujet ! 1, jus maigre, couleurs diluées à l’essence 2et3, travailler le fond, couleurs plus médium (dilué à l’essence pour une progression du maigre vers le gras). Pour mieux fondre mes touches de couleurs, j’ai balayé la peinture fraîche avec le pinceau éventail. 4, Les fleurs, trouvez des photos qui vous inspirent, faire un croquis préparatoire pour imaginer la composition des fleurs sur la toile. Placer le dessin des fleurs sur le fond bien sec, avec une craie ou du fusain ; Peindre les fleurs avec des pinceaux adaptés, préparer sur la palette les couleurs choisies avec dedans un peu de médium. Pour indication, j’ai utilisé : blanc titane, outremer, violet, violet de mars, teinte neutre Sennelier, jaune de Naples, vert olive VanGogh.J’ ai estompé au sopalin certaines fleurs pour qu’elles passent derrière, moins nettes, et donnent ainsi un effet de profondeur. PS, je vais joindre dans les photos, des recherches sur les médiums que j’ai testés en échantillons et des nuanciers que je refais complétement, en éclaircissant chaque couleur avec du blanc pour mieux connaître leurs nuances et leurs réactions …une idée de choses à faire si vous vous ennuyez ! Bon, je crois que vous avez assez de lecture pour cette semaine ! A vos pinceaux et surtout amusez-vous ! Anne »
Bonjour à tous, Deuxième semaine sur ce sujet floral inspiré par les peintures de Claire Basler. La peinture à l’huile est une technique magnifique mais qui demande du temps, c’est pour cela que je vous propose aussi la version plus rapide en acrylique. Je vais reprendre quelques explications de base aujourd’hui car je comprends que ceux qui débutent soient un peu perdus ! On commence toujours (ou presque !) par une couche maigre, (l’équivalent du jus que je vous conseille de faire au pastel à l’huile). C’est donc une couche très fine de peinture diluée à l’essence (térébenthine ou pétrole) passée au gros pinceau brosse ou même pourquoi pas au chiffon, le but est de teinter le support et d’avoir une bonne adhérence avec les couches suivantes (plus grasses). Je conseille souvent de la faire en ocre jaune, terre de sienne brûlée ou gris. Il est préférable d’attendre qu’elle sèche, mais on peut aussi enchaîner avec la couche suivante, qui sera elle aussi assez maigre : peinture plus épaisse mais avec quelques gouttes d’essence- petit détail pratique : mettre l’essence dans un petit godet ou couvercle et y tremper légèrement un coin du pinceau avant de prendre la couleur, ou bien mettre quelques goutte d’essence dans chaque noisette de peinture sur la palette, faire les mélanges ... .et ne plus y penser après, technique valable pour l’utilisation de médium gras par la suite – Pour simplifier, le maigre c’est l’essence, et le gras c’est l’huile, mais l’huile pure est un peu compliquée à utiliser car elle ne sèche pas bien. Je conseille donc dans les couches suivantes d’utiliser du médium à peindre (qui est un mélange équilibré d’essence, d’huile, de résine ou de siccatif suivant les marques) …Il existe aussi le médium alkyde qui permet un séchage encore plus rapide…Si par hasard vous n’ avez que de l’ huile La peinture à l’huile, c’est pas mal de cuisine, on peut passer du maigre au gras directement, mais les puristes font durer le plaisir en créant des médiums intermédiaires : demi- maigres, demi- gras ! Pour cela il faut préparer des petits pots avec 1 tiers essence et 2 tiers médium, puis moitié -moitié, puis un troisième pot deux tiers médium, un tiers essence. A chaque couche de peinture, on ajoute le médium de la progression. Cela assure une parfaite adhérence des couches successives, pas d’embus, une égalisation des brillances et des temps de séchage, à condition de respecter les temps de séchage entre chaque couche…. Après, tout est possible en peinture …même de ne pas utiliser de médium si tout cela vous semble trop compliqué !!La règle absolue, commencer maigre et poursuivre plus gras, ou peinture pure … Pour l’instant, vous en êtes toujours au fond, mélange de bruns et de bleus avec du blanc, considérez ce fond comme une peinture abstraite, avec des mélanges un peu marbrés, des fondus, des zones plus claires et d’autres plus foncées. C’est une composition, il faut choisir si la dominante est une valeur foncée ou claire, s’il y a égalité ce sera moins intéressant. Si vous travaillez en couches minces il faudra sans doute trois passages pour obtenir un beau fond. Ne pas oublier qu’à l’huile la matière compte, il faut en quelques sorte nourrir la peinture pour les couleurs donnent le meilleur d’elles-mêmes. Les habitués de l’huile peuvent bien sûr utiliser des techniques déjà vues, médium d’empâtement, médium flamand, gel de structure, poudre de marbre pourquoi pas ... ! Le but c’est d’avoir un beau fond sur lequel, une fois sec, on pourra peindre les fleurs. Pour cela commencez peut-être à chercher des fleurs qui vous inspirent, comme toujours je propose mon Pinterest, section « floral ». Pour ceux qui voudraient travailler en acrylique, j’ai fait un passage au gesso, puis un jus acrylique diluée à l’eau, puis des couches avec peinture mélangée au modeling paste, puis des couches avec peinture mélangée avec du médium retardateur fluide, il faut mettre de la matière sinon l’acrylique a un petit côté plat et plastique !! On peut aussi commencer à l’acrylique (équivalent du maigre) puis finir à l’huile après ! C’est là que je regrette l’atelier, car lorsque l’on voit faire, il n’y a pas besoin de toutes ces explications alambiquées !! Si vous avez une question, n’hésitez pas à m’en faire part par mail ! Bon courage, bonne santé et amusez-vous bien !! Anne »
Bonjour à tous, je vous souhaite de démarrer une belle année 2021, en faisant des vœux pour que tout aille mieux…J’en profite au passage pour vous remercier de tous vos petits messages qui m’ont fait très plaisir en ce début d’année ! Je vous propose un sujet de saison, simple qui vous permettra, de reprendre contact avec l’aquarelle pour ceux qui n’en ont pas fait depuis longtemps, et de vous amuser en créant des variantes pour les accros de l’aquarelle ! Voici donc un pas à pas, « maisons sous la neige ». Ce sujet permet de travailler les blancs, le rôle des contrastes de valeur. D’abord, le dessin, au crayon pas trop gras (B maxi pour ne pas salir le papier) . Nous utiliserons 4 couleurs, bleu cobalt, bleu outremer, brun Van Dyck, terre de sienne brûlée, le blanc étant bien sûr le blanc du papier ! nous travaillerons en cloisonné, en ne mouillant que la zone à peindre. D’abord, le ciel, mélange varié de terre de sienne brûlée, bleu outremer et cobalt avec un dégradé léger vers l’horizon à droite. Ces couleurs granulent et se décomposent légèrement en séchant, cela crée une matière plus vivante… Ensuite le sol couvert de neige, mouiller et placer les ombres principales (cobalt et Van Dyck), leur contour va être doux et fondu dans l’humide) Attention à bien placer la bonne valeur du premier coup afin de garder la fraîcheur de l’aquarelle. Ensuite mouiller les toits et le haut du muret pour placer la couleur de la neige (outremer, Van Dyck), un des toits restera sec pour un blanc éclatant dans la lumière. Lorsque c’est sec, mouiller la zone des murs puis peindre, mélange dominante chaude, terre de sienne, van Dyck, et outremer. Maintenant il reste toutes les finitions, à faire sur sec. Les zones de toits plus sombres (sans neige), les petites fenêtres, l’ombre sous le rebord des toits, renforcer certaines ombres sur la neige, puis les arbres, très fins que j’ai tracé avec un pinceau sabre. Le reste du sujet est peint avec des pinceaux à lavis, du plus gros au plus fin ...Et voilà ! Ce travail est relativement simple, pour les plus experts, n’hésitez pas à utiliser d’autres techniques (arbres dans l’humide, ouvertures de blanc dans l’humide…etc.). On peut bien sûr enrichir la gamme de couleurs, mais ce travail très sobre permet de faire d’avantage attention aux valeurs (clair, moyen, foncé). Si vous avez le temps, je vous encourage à trouver des sujets un peu similaires et recommencer pour être bien à l’aise avec ces techniques de base. Vous trouverez plein de sujets sur mon Pinterest , par exemple dans le dossier neige. Bon courage ! La suite de nos aventures neigeuses la semaine prochaine ! Semaine 6 -7 janvier 2021
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